Frédéric Mistral, canne à la main, tient son recueil de poèmes « Mirèio », (« Mireille »), sous le bras. Son chapeau posé de travers, le fait reconnaitre entre mille.
FRÉDÉRIC MISTRAL – 6cm
8,50 €
Description
Le santon est inspiré de la statue de Mistral réalisée en 1909 par le sculpteur Théodore Rivière(1857-1912) et inaugurée en Arles en présence du poète.
Mais il se distingue de cette statue en ce qu’il tient à la main Mirèio, le plus célèbre livre de Mistral, au lieu de porter sur le bras un pardessus.
Lors de l’inauguration, ce détail avait choqué Mistral, qui avait trouvé que Rivière lui avait donné l’allure d’un voyageur attendant le train : « Manco la valiso ! »
(« Il manque la valise ! »), avait-il dit. Le santon est donc plus fidèle à ce qu’aurait souhaité le poète.
Mais il se distingue de cette statue en ce qu’il tient à la main Mirèio, le plus célèbre livre de Mistral, au lieu de porter sur le bras un pardessus.
Lors de l’inauguration, ce détail avait choqué Mistral, qui avait trouvé que Rivière lui avait donné l’allure d’un voyageur attendant le train : « Manco la valiso ! »
(« Il manque la valise ! »), avait-il dit. Le santon est donc plus fidèle à ce qu’aurait souhaité le poète.
FRÉDÉRIC MISTRAL
Né en 1830 dans une famille de paysans aisés de Maillane, près d’Arles ,Frédéric Mistral
renonça à la carrière de juriste pour se vouer à la résurrection de la langue provençale. En
1854, il fonda avec six autres jeunes poètes une association consacrée à cette tâche, le
Félibrige. Le succès de son poème dramatique Mireille (1859) lui assura une reconnaissance
nationale, puis internationale. Auteur de plusieurs autres chefs-d’œuvre, il reçut en1 904 le
Prix Nobel de littérature et consacra l’argent ainsi gagné au Museon Arlaten, le conservatoire
de la culture provençale qu’il avait fondé en Arles. Il mourut en 1914. Bien que son œuvre
soit surtout consacrée à la Provence rhodanienne, il a écrit en 1859un cantique à Notre-Dame
de Romigier, patronne et protectrice de Manosque, puis évoqué la demoiselle de Voland,
héroïne manosquine du XVIe siècle, au chant XI de son épopée Calendal (1867) ; en outre, il
noua d’étroites amitiés avec une félibresse et un félibre manosquins, la poétesse Lazarine
Nègre(1848-1899) et le peintre Louis Denis-Valvérane (1870-1943). Ce dernier, qui a lui
aussi fait l’objet d’un santon de Monsieur et Madame Gilli, a consacré à Mistral son livre Lou
Maianen, paru en 1936.
Martin Motte, félibre mainteneur
Nascu en 1830 dins uno famiho de meinagié de Maiano ,pròchi Arle, Frederi Mistral
renounciè à la carriero de juristo pèr s’avouda à la respelido de la Lengo nostro. En 1854,
emé sièis àutri jóuini pouèto, foundè uno assouciacioun pèr acò faire: lou Felibrige. Lou
sucès de soun pouèmo dramati Mirèio (1859) i’assegurè uno noutourieta naciounalo, pièi
internaciounalo.Autour de mai que d’un cap-d’obro, daverè en 1904 lou Prèmi Nobel de
literaturo; counsacrè l’argènt ansin gagna au MuseonArlaten, lou counservatòri de la
culturo nostro qu’avié founda en Arle. Defuntè en 1914. Emai soun obro siegue majamen
counsacrado à la Prouvènço roudanenco, escrivè en 1859 un cantico à Nosto-Damo de
Roumigié, patrouno e aparairello de Manosco, pièi evouquè la damisello de Vouland, erouïno
manousquino dóu siècle XVI en, au cant XI de soun epoupèio Calendau (1867); en mai d’acò,
Mistral aguè uno amista founso pèr une felibresso e un felibre manousquin, la pouëtesso
Lazarino Nègre (1848-1899) e lou pintre Louvis Danis Vau-Veran (1870-1943). Aquèu pintre,
éu tambèn santounifica pèr Moussu et Madamo Gilli, counsacrè à Mistral soun libre Lou
Maianen, espeli en 1936.
Martin Motte, felibre mantenèire
Informations complémentaires
Poids | 16 g |
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Dimensions | 2,40 × 1,80 × 5,74 cm |